Quatrième de couverture : De 1910 à 2010 et de Prague à Alger en passant par Paris. La traversée du siècle de Joseph Kaplan, médecin juif pragois. De la Bohème et ses guinguettes où l'on croisait des filles qui dansaient divinement le tango en fumant des Bastos, à l'exil dans le djebel, de la peste d'Alger aux désillusions du communisme, voici la vie d'un héros malgré lui, pris dans les tourmentes de l'Histoire. Une vie d'amours et de grandes amitiés, une vie d'espoirs et de rencontres, jusqu'à celle, un jour de 1966, d'un certain Ernesto G., guerrier magnifique et terrassé, échoué au fin fond de la campagne tchèque après sa déroute africaine. |
Mon avis :
C'est avec beaucoup d'espoir que j'ai entamé ce livre, volontairement je n'avais rien lu sur le sujet pour avoir la
surprise.
Les 140 premières pages ne m'ont pas emballée, nous faisons connaissance de Joseph et suivons le début de sa vie, puis sa vie de jeune homme, sa vie parisienne, ses conquêtes (nombreuses car il
danse divinement bien), ses recherches dans le domaine médical. J'ai trouvé que c'était un peu trop lisse et pas très palpitant.
Nous suivons ensuite Joseph à Alger mais il faudra encore une petite centaine de pages pour que l'histoire décolle au moment où il doit fuir Alger au début de la guerre car il est juif. Pour moi
tout a vraiment démarré à ce moment-là.
L'auteur même habilement roman et histoire, je me suis vraiment attachée à Joseph et à sa famille, à leurs
vies. Les sujets traités sont variés, l'émancipation des femmes, le théâtre, le communisme, l'engagement. Les relations entre les personnages sont très fortes.
Ernesto dont il est question dans le titre n'apparaît que vers le dernier tiers du livre et pour moi c'est vraiment l'apothéose de cette histoire, une parenthèse romancée dans l'histoire d'un
grand personnage. Je ne pouvais plus lâcher mon livre, je l'ai même terminé un soir de fatigue alors que je pensais m'endormir avant la fin.
Ne serait-ce les 140 premières pages je pense que j'aurais eu un vrai coup de cœur mais je n'en suis pas loin quand même. Mais je reconnais qu'il fallait bien faire connaissance avec Joseph et
que tout se mette en place avant le vrai démarrage de l'histoire.
C'est très personnel je sais qu' Enna avec qui je fais
une lecture commune a aimé dès le début.
Voici un livre que j'ai envie de faire aimer et je vais en parler autour de moi pour le prêter à mes amies.
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Lecture commune avec Enna et Vive les bêtises. |
5/7 |